Introduction :
La dégustation d’un vin met en éveil tous les sens. Alertés par un plaisir imminent, ce sont d’abord les réflexes primitifs qui vont se manifester. Voir, toucher, flairer. Puis viennent les questions : qu’est-ce que je ressens ? qu’est-ce que ça m’évoque ? je cherche, par analogie, à exprimer toutes ces sensations. Enfin, la connaissance du vin et des vignobles nous donne les moyens d’analyser ces informations. Comprendre le message envoyé par nos sens apporte une grande satisfaction, pouvoir nommer une odeur, reconnaître une saveur… et la pratique de la dégustation permet de développer très vite ces capacités. Les sens se travaillent comme les muscles, il suffit d’un peu d’entraînement et de persévérance.
L’être humain privilégie ses yeux, ses mains, ses lèvres et sa langue comme vecteurs de perception sensorielle. Le nez est souvent « coupé » de l’odorat naturel, les oreilles sont inattentives comme le reste du corps. Il faut solliciter tous ses sens pour les développer, sinon ils restent en sommeil. La perception olfactive reste très longtemps inscrite en mémoire, surtout quand elle est associée à une émotion forte. C’est l’histoire de la madeleine de Proust, l’odeur d’une maison, d’une plante ou d’un gâteau qui nous transporte immédiatement dans les voluptés de l’enfance. Dans ce cas la mémoire olfactive reste associée au contexte. Lors d’une dégustation, on s’applique à nommer les sensations. A cette fin, il faut s’entraîner à identifier les odeurs, les saveurs, les couleurs, les textures, etc. Connaître pour reconnaître. Par exemple, quand vous sentez une fleur ou un aromate, cherchez à le mémoriser et construisez ainsi votre olfathèque personnelle.
Déguster, c’est prendre le temps d’observer. Entre la présentation du vin et son appréciation finale, nous allons suivre un parcours sensoriel pour faire sa connaissance. Nous vous proposons une initiation simple. A chaque étape, nous expliquerons quand l’observer, comment et pourquoi, quelles sont les informations que nous pourrions retirer de cet examen. Ensuite nous évoquerons les éventuels défauts perceptibles. En général le vin reste consommable mais son aspect peut être détérioré. Enfin nous proposerons un vocabulaire pour exprimer les sensations.
Bonjour et vive le BIB !
quelle belle vitrine pour le vin (le bon) en outre pratique, sécuritaire pour une consommation fractionnée et d’un bon rapport qualité/prix /plaisir .
J’etais comme tout le monde passé dans l’espace Vins d’une enseigne de la grande distribution de Carcassonne semaine dernière et cette enseigne en un an a consolidé la gamme présentée en « BIB » a tel point que ces derniers représentent plus d’un tiers de leur offre .
Les contenants sont globalement attractifs et informatifs, adaptés a toutes les cadences et besoins de consommation Ils permettent de ne pas prendre de risques financiers inconsidérés aux non – connaisseurs.
Dommage qu’il manque sur table le bruit de la vie au « tiré » du bouchon et un manque de visibilité de la couleur lié a la coque cartonnée…!
Tout évolue et aujourd’hui le vin en BIB est reconnu comme un marché très actif et en progression constante.
Le professionnalisme du BLOG DU BIB doit nous aider a mieux connaitre le vin et a se familiariser avec des producteurs « originaux »
Ne pas se priver de découvertes en passant commande …!
a très bientot
MC
@ Michel. Merci pour tes encouragements. En effet, le BIB prend de plus en plus de place dans les Supermarchés. Malgré son importance sur le marché, le vin en BIB intéresse encore peu les critiques du vin. A quand un QR code devant le rayon du BIB qui renverrait aux commentaires sur le Blog du BIB, :-)? La dégustation et la critique de ces vins sont passionnantes, il y a de grands écarts de qualité et de caractère, comme de prix. Nous espérons donner des informations aussi utiles qu’agréables à tous les amateurs de BIB. Qui sait, un jour, nous pourrions proposer un concours et des médailles pour les meilleurs…